APPEL 1er MAI 2018 BREST et QUIMPER CGT – FSU – Solidaires – UNSA
Le 1er Mai est une journée de mobilisation, de lutte et d’expression revendicative pour les droits des travailleur·se·s, le progrès social, la paix, la démocratie et la solidarité internationale.
Dans cette période, il faut stopper l’escalade guerrière en Syrie. Une solution politique, sous l’égide de l’ONU, pour éviter un conflit aux conséquences incalculables, voire une conflagration généralisée, s’impose. Œuvrer à la Paix et à une transition démocratique permettra au peuple syrien et à lui seul de décider de ses affaires.
Nous réclamons la mise en œuvre de solutions politiques et diplomatiques basées sur le respect du droit international et la protection des populations civiles. Nous condamnons l’utilisation d’armes chimiques.
Notre combat pour la Paix est à l’opposé des politiques menées par le gouvernement à l’image de la loi « Asile, Immigration » qui est dramatique pour les réfugié.e.s et les migrant.e.s.
Le 1er mai est l’occasion de poursuivre la lutte engagée pour l’augmentation des salaires et pensions, la protection sociale, le service public et des garanties collectives de haut niveau.
La période récente est marquée par le développement et la simultanéité dans la durée de plusieurs mouvements sectoriels.
Qu’il s’agisse :
• de la mobilisation unitaire des agents de la SNCF qui portent un projet alternatif pour un véritable service public ferroviaire, lequel répond aux exigences de développement du territoire et d’accès aux services publics et à l’emploi, à la préservation de l’environnement. Ce projet est en opposition à la libéralisation du secteur ferroviaire, portée par le gouvernement et dont les méfaits sont connus et reconnus dans de nombreux pays l’ayant mis en oeuvre ;
• des actions unitaires des personnels des Ehpad ;
• des différentes luttes dans les établissements de santé, du secteur public comme du privé ;
• de la mobilisation des salarié·e·s de Carrefour contre le dépeçage du groupe, conséquence de choix stratégiques bornés à une rentabilité court-termiste ;
• du mouvement revendicatif engagé dans les trois versants de la fonction publique ;
• des revendications salariales portées par les 13 organisations syndicales d’Air France ;
• des retraité·e·s contre l’augmentation de la CSG et le gel des pensions ;
• des lycéen·ne·s et étudiant·e·s qui s’opposent à la réforme de l’université et notamment au dispositif « Parcours Sup ».
La pleine satisfaction des revendications exprimées nécessite une rupture claire avec la politique menée par Macron et ses commanditaires patronaux. Elle nécessite aussi une unité très large des organsiations syndicales
Ensemble dans l’unité il faut faire grandir toutes ces luttes.
Le gouvernement et le patronat ne peuvent continuer de faire la sourde oreille aux nombreuses revendications, contre les reculs sociaux imposés au nom de l’austérité et pour un autre partage des richesses.
Ce gouvernement ne peut pas continuer à contourner les organisations syndicales et remettre en cause ce qui a été gagné en Mai 68 quant aux droits syndicaux.
C’est pourquoi nous CGT, FSU, UNSA, Solidaires appelons, dans l’unité la plus large, les salarié·e·s, les privé·e·s d’emploi, les retraité·e·s, les jeunes, les étudiant·e·s, les citoyen·ne·s à défiler le 1er mai,
à Brest à 10h30 place de la Liberté
et à Quimper à 11h place Louis Armand (devant la gare) puis manifestation (petit parcours Avenue de la gare, bd kerguelen, pont du théâtre, av de la gare…gare.)
pour porter leurs revendications pour un monde de progrès social.