1. Edito

2. Rapport d’activité

3. Rapport d’activité

4. Liste unitaire

5. Congrès FSU

6. Elections FSU

7. La FSU 29

8. Forum du 13 novembre

Le collège de Plabennec

Contrairement aux dires gouvernementaux la crise

s’approfondit avec la poursuite de la montée du

chômage, des suppressions d’emplois.

Or gouvernement et patronat ont décidé de

poursuivre la même politique économique et sociale

qui a mené à cette crise : comme le montrent le coup

de force de l’extension du travail dominical, le projet

de privatisation de la Poste, le maintien voire

l’accentuation d’une politique fiscale injuste, la

dénonciation par le Premier Ministre des recrutements

dans la FPT, les nouvelles menaces sur les retraites et la

protection sociale…

Cela se traduit dans la Fonction Publique par

l’annonce de suppressions de postes d’une ampleur

inégalée, le maintien d’une politique salariale qui

continue à tirer l’ensemble des rémunérations vers le

bas et une loi dite sur « la mobilité et les parcours

professionnels » qui est une véritable boite à outils pour

faciliter les suppressions de postes et les

redéploiements et qui se traduira par une remise en

cause des missions des personnels, des garanties

statutaires et plus de précarité. De même se développe

une gestion par l’individualisation et la mise en

concurrence avec ses effets dévastateurs sur les

personnels et sur les services rendus aux usagers.

L’insatisfaction et l’opposition aux politiques

gouvernementales restent fortes ; les mobilisations

sectorielles se multiplient mais elles peinent à se

traduire par des mouvements convergents susceptibles

d’infléchir les choix gouvernementaux et patronaux. Ces

difficultés tiennent entre autres à l’approfondissement

de la crise.

Pour la FSU, il importe de redonner confiance dans la

possibilité d’alternatives et de dépasser la difficulté du

mouvement syndical à construire une stratégie d’action

au printemps dernier.

Le succès de la votation contre la Privatisation de la

Poste montre qu’il est possible de faire se mobiliser

largement et de mettre le gouvernement sur la

défensive.

La FSU oeuvrera à la fois à construire des

mobilisations dans nos propres secteurs, à contribuer

à la construction d’un mouvement d’ampleur aussi

unitaire que possible au plan interprofessionnel et à

mettre en débat une stratégie qui s’inscrive dans la

durée et étudie des formes d’action les plus adaptées

pour faire reculer le gouvernement et imposer des

alternatives.

Pour cela la FSU mènera campagne au plus près du

terrain (réunions dans les services et les établissements)

sur les revendications et les solutions alternatives et

saisir toutes les occasions de mobiliser autour de six

axes :

1. les salaires et le pouvoir d’achat des salariés,

demandeurs d’emploi, retraités

2. la lutte contre le chômage, la précarité et les

suppressions de postes

3. les conditions de travail, les missions et les statuts

4. la défense des services publics et la lutte contre les

inégalités

5. la défense des droits et des solidarités

6. la protection sociale (santé, retraites…)

Daniel RAVASIO