Nos organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et Union Pirate se sont pleinement inscrites dans la campagne unitaire et dynamique qui a permis de faire barrage à l’extrême droite. Emmanuel Macron a été sévèrement sanctionné et le nouveau front populaire, porteur d’avancées sociales, est arrivé en tête.
Cependant, au lieu de prendre acte du résultat du scrutin qu’il a lui-même convoqué, Emmanuel Macron s’entête et continue sa stratégie du chaos. Son refus de nommer un premier ministre porteur du programme arrivé en tête constitue un coup de force inédit dans la 5e République. Le MEDEF fait du chantage pour empêcher la prise en compte du résultat des élections, bloquer toute avancée sociale et amplifier une politique économique au service des puissants.
Après avoir imposé la réforme des retraites contre l’avis d’une très large partie de la population et sans majorité à l’Assemblée, Emmanuel Macron persiste à appliquer à tout prix sa politique au service du patronat et des plus riches. Il s’apprête ainsi à faire adopter un budget d’austérité et s’engage dans une fuite en avant, niant le résultat des élections.
Comme le martèlent l’ensemble de nos organisations syndicales, pour que ce sursaut ne se transforme pas en sursis et pour éviter de préparer l’accession du RN au pouvoir, il y a urgence à répondre aux exigences sociales. Nos organisations revendiquent :
- L’abrogation de la réforme des retraites et le retour à une retraite à 60 ans
- L’augmentation des salaires et des pensions, dans le public comme dans le privé, à commencer par les plus bas, et l’égalité entre les femmes et les hommes
- la défense, l’accès et le développement des services publics de qualité partout sur le territoire,
- Le développement de l’emploi industriel en lien avec les enjeux environnementaux.
Emmanuel Macron ne comprend que le rapport de force. Pour imposer le changement, nos organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et Union Pirate appellent à se mobiliser massivement dans l’unité la plus large possible pour imposer nos mesures d’urgence !
Multiplions les luttes pour la démocratie et la justice sociale. Nous appelons à rejoindre les mobilisations du 7 septembre qui permettront au monde du travail de dénoncer le coup de force du Président de la République.
Pour Brest, rendez vous 14h place de la Liberté