Mardi 18 septembre un collectif d’associations (Le Temps Partagé à Quimper, Digemer à Brest, Pays de Morlaix Solidarité Migrants, Fraternité Quimper) accompagnés de la FSU et du NPA s’est réuni devant les urgences de la Cavale Blanche à Brest avec l’idée d’empêcher 4 tests osseux sur mineurs, diligentés par la substitut du procureur de Quimper qui une fois de plus se fait remarquer par son jusqu’auboutisme. Elle est forcement au courant des études scientifiques qui montrent que ce test, qui a pour référentiel un panel de jeunes européens des années 30 ne correspond en rien à la population migrante qui arrive en Bretagne en 2018. Ceci dit, il n’ont qu’à avoir la même croissance que nos petits français, non mais, ils ne font vraiment aucun effort. De plus, ce type de tests est unanimement rejeté par la communauté scientifique, par le défenseur des droits (qu’on ne peut pas accuser d’être un gauchiste, lui). Il est donc bien question d’une magistrate qui dévoie ouvertement des résultats scientifiques désuets à des fins politiques, luttant contre les droits humains élémentaires, et pour quel bénéfice? En tout cas les tests de ce jour là ont été annulés, c’est toujours ça de gagné.
Comme un fait du hasard, le maire de Quimper nous faisait part ce lundi dans le télégramme de ces idées préconçues et xénophobes au sujet des Mineurs Non Accompagnés accueillis aux centre de Quimper par le CDAS dans un hôtel. Il faut savoir qu’une grande partie d’entre eux (une soixantaine) sont maintenus dans un désœuvrement forcé pendant des mois (jusqu’à 8 mois), et que le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on s’en sort plutôt bien, avec une poignée de cas de délinquance, comme dans toute société humaine, et pas plus. Imaginez des petits français forcés au désœuvrement aussi longtemps, livrés à eux mêmes… Bonjour les dégâts!
Ajoutés à cela les « confiscations de papiers » totalement illégales par le commissariat de Quimper, téléguidé par la préfecture, qui privent définitivement ces jeunes de tout recours et permet au juge de les débouter de toute demande de reconnaissance de droits.
La campagne est lancée, elle est très organisée comme vous pouvez le constater. Les services de l’état utilisent tous les moyens, légaux ou pas, et se coordonnent pour faire échec au projet de vie de jeunes courageux qui n’ont plus rien ni plus rien à faire dans leur pays d’origine, qui sont venus apprendre de nous comment construire une société plus juste…
Le tract du collectif
L’article du télégramme